36 organisations environnementales publient cette semaine une Lettre ouverte pour dénoncer le projet de la Française de l’Energie d’exploiter du gaz de couche en Moselle. Elles craignent notamment une pollution des nappes phréatiques et les impacts environnementaux et climatiques induits par son extraction et avérés dans les pays où il est exploité : pollution de l’air, de l’eau, des sols, fortes émissions de gaz à effet de serre, disparition de terres agricoles.
La Française de l’Energie se défend en arguant qu’elle n’utilisera pas la fracture hydraulique mais oublie un peu vite que ce gaz est une énergie fossile alors que la transition écologique nécessite de privilégier les énergies non fossiles et que notre région subit depuis des années des affaissements et effondrements miniers qui ne peuvent qu’être aggravés par cette prospection.
L’enquête publique, clôturée en novembre, a mobilisé de nombreux citoyens et élus locaux, qui se sont prononcés à près de 85% contre ce projet. Elle n’a toutefois aucune valeur contraignante. La balle est dans le camp du gouvernement.
Dès 2017, notre mouvement s’est associé à la mobilisation en relayant la communication de APEL57 (Association pour la Préservation de l’Environnement Local) et en participant à plusieurs des manifestations organisées à Lachambre et dans le secteur de Saint Avold. Il est donc logique que nous soutenions la lettre ouverte des organisations environnementales et que nous plaidons contre l’autorisation de l’exploitation du gaz de couche.
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