L’adoption d’une certification obligatoire en anglais pour obtenir les diplômes de licences, DUT et BTS a entrainé une forte mobilisation des universitaire, des élus et des milieux économiques. Une tribune adressée au gouvernement a été signée par près de 200 personnes, pour la plupart élus de Moselle, d’Alsace, de Sarre et au Parlement européen ainsi que par le Président du MEDEF d’Alsace/Vice-Président du MEDEF du Grand Est et la présidente de la chambre des métiers de Moselle. Plusieurs des responsables de 57-Le Parti des Mosellans ont été très impliqués dans cette action à titre personnel ou sein d’associations.

La réponse du gouvernement à cette mobilisation (certification en allemand possible à condition d’avoir la certification obligatoire en anglais) ne répond pas au problème soulevé : cette certification dissuade d’opter pour l’étude de l’allemand et sape le recutement des cursus franco-allemands. L’association des Elus pour La Sauvegarde de la langue régionale en Alsace et en Moselle germanophone (ELSAM)/Gewählte für die Regionalsprache im Elsass und im deutschprachigen Lothringen (GREDL) a donc décidé d’introduire un recours en annulation pour excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat en vue de faire respecter les engagements de l’Etat en faveur de l’allemand, tant comme langue étrangère du principal partenaire politique et économique qu’en tant que langue régionale historique en Alsace et en Moselle, notamment dans le cadre du récent traité d’Aix-la-Chapelle. Un avocat spécialisé en droit public a été mandaté à cet effet. Le Grosser Rat du Parti des Mosellans a voté la participation de notre mouvement à ce procès en qualité de co-requérant  aux côtés de l’association des élus et anciens élus et a fait un don sur le compte spécial créé par ELSAM/GREDEL. Vous pouvez vous aussi faire un don ouvrant à droit à déduction fiscale pour aider à financer ce recours. Adressez-nous un courriel pour plus d’information.